Photographie
et geste pictural 1/3
Octobre 2020
PCP, Saint-Nazaire
Les premiers dispositifs photographiques questionnent la représentation du réel sur une surface plane avec tous les aspects techniques liés à la vision optique (problématiques de perspectives, profondeur de champs, flou, grossissement…). La photographie était alors perçue comme aide à la peinture pour faciliter l’étude des sujets et l’accessibilité au réalisme. C’est dans la seconde moitié du XIXe siècle que le changement de statut de la photographie s’opère avec l’intention artistique du photographe, la création des clubs photographiques isolés de la peinture, et l’avènement des photographies scientifiques.
Au début du XXe siècle, l’élaboration d’un nouveau langage plastique fusionnant les différentes pratiques émerge. Élargissant le spectre de l’image sur une surface, la photographie et le cinema viennent dialoguer avec peinture et dessin. Cadrage, temps, délais, montage, flous, photographies ratées, raccourci des corps, personnages coupés … sont autant de notions techniques qui ont construit les relations entre peinture et photographie, et que l’artiste peintre Julien Gorgeart revisite dans ces toiles et encres.
Scènes de genre, quotidien, natures mortes, portraits contemporains sont mêlés et révèlent ce que la photographie apporte en vitesse et en simulacre à la peinture : des images picturales distendues prises sur le vif. A cela s’ajoute une notion narrative forte qui articule la composition de chaque toile autant que les installations dans lesquelles le regardeur est face à la question du montage, notion qui rappelle les activités préalables et actuelles dans l’univers du cinéma de l’artiste cinéphile Julien Gorgeart. Le travail de l’artiste force l’analyse de ses toiles par la recherche de différenciation entre réalisme et illusion.
Cette rencontre avec Julien Gorgeart nous permettra de questionner l’influence de la peinture sur la fabrication des images photographiques et inversement quel impact produit la photographie dans la construction picturale d’une toile; comment ces allers-retours entre ces deux techniques se nourrissent, se complètent ou se complexifient ?
Au début du XXe siècle, l’élaboration d’un nouveau langage plastique fusionnant les différentes pratiques émerge. Élargissant le spectre de l’image sur une surface, la photographie et le cinema viennent dialoguer avec peinture et dessin. Cadrage, temps, délais, montage, flous, photographies ratées, raccourci des corps, personnages coupés … sont autant de notions techniques qui ont construit les relations entre peinture et photographie, et que l’artiste peintre Julien Gorgeart revisite dans ces toiles et encres.
Scènes de genre, quotidien, natures mortes, portraits contemporains sont mêlés et révèlent ce que la photographie apporte en vitesse et en simulacre à la peinture : des images picturales distendues prises sur le vif. A cela s’ajoute une notion narrative forte qui articule la composition de chaque toile autant que les installations dans lesquelles le regardeur est face à la question du montage, notion qui rappelle les activités préalables et actuelles dans l’univers du cinéma de l’artiste cinéphile Julien Gorgeart. Le travail de l’artiste force l’analyse de ses toiles par la recherche de différenciation entre réalisme et illusion.
Cette rencontre avec Julien Gorgeart nous permettra de questionner l’influence de la peinture sur la fabrication des images photographiques et inversement quel impact produit la photographie dans la construction picturale d’une toile; comment ces allers-retours entre ces deux techniques se nourrissent, se complètent ou se complexifient ?