Simulacre 2/2
Mars 2019
Ateliers du PCP, Saint-Nazaire
De A « American Airlines », sculpture réplique d’un missile Tomawak, qui s’intéresse aux controverses des attentats du 11 septembre 2001, à Y « you’re under arrest » série d’affiches de clichés d’arrestations pris sur le vif, en passant par M « Mike » vidéo énigmatique à mi-chemin entre document et fiction, Alain Declercq déploie un ensemble de projets qui utilisent l’image en mouvement, photographique, sculpturale ou picturale en questionnant les situations, les contextes dans lesquels elles sont produites ou interviennent.
Entourant un élément de la langue ou constituant un ensemble des circonstances dans lesquelles se produit un fait, le contexte est constamment remis en question par l’artiste. Il nous invite à suspecter ce que l’on regarde, à interroger les conditions d’existence d’une image. Tout comme le personnage Mike, Alain Declercq pourrait être, agent de renseignements construisant des preuves, indicateur, infiltré, manipulateur de dispositifs, renverseur de situations, révélateur des structures de pouvoir et d’oppression, activiste participant à la construction d’une connaissance en dehors de la pensée dominante.
Contrariant ce qui est fabriqué par le système de surveillance et de sécurité, Alain Declercq utilise la photographie pour interroger la limite entre légalité et illégalité, entre fiction et réalité. Son travail nous invite à porter de multiples soupçons sur les images, à s’intéresser de près au contexte de prise de vue et plus largement aux médias, notamment de masse qui participent à l’application du pouvoir, déplaçant nos certitudes.
Entourant un élément de la langue ou constituant un ensemble des circonstances dans lesquelles se produit un fait, le contexte est constamment remis en question par l’artiste. Il nous invite à suspecter ce que l’on regarde, à interroger les conditions d’existence d’une image. Tout comme le personnage Mike, Alain Declercq pourrait être, agent de renseignements construisant des preuves, indicateur, infiltré, manipulateur de dispositifs, renverseur de situations, révélateur des structures de pouvoir et d’oppression, activiste participant à la construction d’une connaissance en dehors de la pensée dominante.
Contrariant ce qui est fabriqué par le système de surveillance et de sécurité, Alain Declercq utilise la photographie pour interroger la limite entre légalité et illégalité, entre fiction et réalité. Son travail nous invite à porter de multiples soupçons sur les images, à s’intéresser de près au contexte de prise de vue et plus largement aux médias, notamment de masse qui participent à l’application du pouvoir, déplaçant nos certitudes.